Après le décès brutal de Pierre Chocquet à son domicile d'Agen le 27 avril 2014, les échanges avec les internautes passionnés par ses amies les abeilles, ont malheureusement pris fin sur ce site.
Après le décès brutal de Pierre Chocquet à son domicile d'Agen le 27 avril 2014, les échanges avec les internautes passionnés par ses amies les abeilles, ont malheureusement pris fin sur ce site.
Ce sont les ouvrières qui décideront de l’avenir de ces œufs.
Il y a dans la ruche, des mâles qui, comme nous l’avons
dit sont issus d’œufs non fécondés.
Ils sont facilement reconnaissables dans une ruche, car ils sont plus gros
que les abeilles, ils ont un abdomen rectangulaire et de très gros
yeux contigus.
Ils ne savent pas manger tout seuls ( ou plus exactement ils ont bien une petite langue, mais n’aiment pas s’en servir (Ils préfèrent se faire nourrir) et n’ont pas de dard pour se défendre. Nous l’avons vu, certains (les plus costauds), parviennent à s’accoupler une fois…… et meurent immédiatement.
Quand aux autres, lorsque les froids arrivent, les ouvrières arrêtent de les nourrir et les expulsent. Comme les mâles n’ont pas de quoi se défendre, ils meurent dehors de froid et de faim……
Pas marrant d’être un mâle, chez les abeilles.
Les mâles, comme la reine, peuvent voler assez loin de la ruche ( 15 km et plus) alors que les ouvrières ne vont pratiquement pas au-delà de 3 km.
Il existe une phénomène assez curieux :
Il existe dans chaque région, des lieux, TOUJOURS LES MEMES, ou les faux bourdons( les mâles) se rassemblent. On dit qu’ils vont au bal.
Les jeunes reines vierges viennent à ces bals, et c’est au cours de ces danses acrobatiques, à 15 ou 20 mètres du sol, que les accouplements ont lieu.
Pourquoi y a-t-il plusieurs centaines de mâles dans une ruche, alors que pour la reproduction, 2 ou 3 mâles de chaque ruche seraient suffisants ?
La présence de tant de bourdons est d’autant plus surprenante, que les mâles sont des gloutons….et que de plus il faut les servir.
Certes les mâles contribuent à la climatisation de la ruche.
Certes ils prennent leur part dans la transformation du nectar
en miel( le nectar passe de jabot
en jabot pour se transformer en miel), mais j’avoue qu’aucune
de ces explications ne me satisfait. Je crois tout simplement que la nature
compte toujours large, et qu’elle ne recule pas devant le gaspillage
( pour un
spermatozoïde qui va féconder l’ovule, combien sont perdus
?)
Je peux cependant signaler une utilité du mâle…….pour l’apiculteur soucieux d’en mettre plein la vue à des visiteurs. Il suffit, la ruche étant ouverte, de prendre un mâle et de le mettre dans la bouche. Les visiteurs hurleront d’admiration et d’effroi. Comme les mâles n’ont pas de dard, il n’y a aucun risque.
Bien entendu il est fortement conseillé de ne pas
se tromper en prenant une ouvrière….